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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 21:30

 

escapade-aout-2013-235.JPG

 

Mon premier roman est en vente par souscription jusqu'au 20 mars sur le site de Bibliocratie.

Je dois arriver à 50 exemplaires pour qu'il soit édité. Quasi de l'artisanat.

J'ai bien l'impression que ça va le faire, ceux qui attendaient début mars (et leur salaire) pour souscrire s'y mettent depuis hier et d'autres promesses arrivent.

Si cela vous intéresse, je joins le lien. Et si vous ne souscrivez pas, vous pouvez toujours aller jeter un oeil pour voir de quoi il s'agit.       link

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 22:06

loup-28.jpg

 

Le loup… oh, vous savez, c’est un animal, c’est tout… Vous dire comment il est ? Ce n’est pas facile. Il faudrait vous raconter les merveilleux petits chevaux de la grotte de Lascaux. Cela ne suffirait pas. Je le sais déjà. Je convoquerais alors le terrible Fenrir des légendes nordiques, le loup bleu, le loup gris des froides contrées sibériennes, et aussi Attatük, et les dynasties chinoises... Vous pleureriez sur la chèvre de Monsieur Seguin, nous ririons ensemble d’Isengrin roulé par le renard.

Parler du loup ? Ah mes amis ! Avez-vous du temps libre devant vous ? Etes-vous prêts à vous asseoir autour de la cheminée ? Laissez-moi vous dire… Mais d’abord, deux mots sur ma petite personne. Pourquoi ? Pas grand-chose, rien d’exceptionnel. Je suis comme tout le monde. Enfin, comme beaucoup. Le loup me fascine.  Et il vaut mieux commencer par là.

 Est-ce le mythe de la liberté qui lui est accolé ? Celui de sa puissance ou le mystère qui s’y attache ?

Est-ce parce que l’homme l’a pourchassé puis éradiqué en France ? Ou bien parce qu’il est injustement accusé des pires horreurs ? Je n’en sais rien. D’aussi loin que remontent mes souvenirs, cet animal m’attire.

J'aime le loup. Celui qui a de grosses dents, se déplace sans bruit et croque les petites filles. Celui qui hante les bois et hurle les nuits de pleine lune. Celui qui a pactisé avec le diable, qu’on traque, qu’on empoisonne, qu’on piège, dont on dissimule le cadavre pour ne pas se faire prendre car enfin, après l’avoir éradiqué,  voilà que les autorités se sont décidées à le protéger.

LE LOUP…

C’est drôle comme tout a commencé. Enfant, je n’aimais pas que la maman des Sept Biquets lui ouvre le ventre et le remplisse de grosses pierres. Il devait avoir mal, c’était sûr ! Quand on me racontait l’histoire du Petit Chaperon Rouge, j’avais beaucoup de peine pour lui... Pensez, une fois encore, il se retrouvait avec la panse fendue du menton au nombril pour libérer la fillette et son aïeule ! Et moi, j’imaginais son agonie avec horreur, les tripes à l’air et le sang qui giclait… non, décidément, je n’arrivais pas à penser que c’était bien fait !

Le temps a passé, j’ai grandi avec au fond de moi une tendresse pour la bête un peu nigaude que le renard roulait dans la farine, que le chasseur éventrait, qui se noyait chargé du poids des pierres de Mère Chèvre...

Le loup n’existe pas, me disaient alors les grandes personnes. On les a tous tués, ajoutaient-elles pour me rassurer. Et moi, grande bestiasse sentimentale, je trouvais cela triste, terriblement triste... Je voyais bien que les autres enfants se réjouissaient de la mort du loup toujours recommencée.

 Ils n’auraient pas compris que j’émette  la moindre réserve. Alors je me taisais mais comme je l’aimais ce banni...


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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 22:35

De faux retour en faux retour, je n'ai toujours pas recommencé à écrire sur ce blog.

Du temps, il me faudrait du temps.

Ou bien, cesser de m'activer dans tous les sens.

Je reçois dans ma boîte mail, les thèmes des défis lancés par l'une ou par l'autre.

Souvent, je suis tentée de m'y atteler et puis, et puis ... du temps, il me faudrait du temps.

 

Mais que fais-je donc de mes journées ?

Le travail bien sûr. Et puis des promenades. De moins en moins, il est vrai depuis que le ciel nous tombe sur la tête, jour après jour... Des incursions en Ardèche pour chérir mon fils et ses princesses. De doux moments chez ma fille aînée que je retrouve avec plaisir ainsi que son mari, mes petits-fils et ma plus jeune fille qui vient nous y rejoindre. Quelques soirées slam ou des spectacles, des moments papotes entre nanas, quelques promenades-photos et puis surtout, j'écris. Beaucoup. Des projets plein la tête et quelques-uns qui aboutissent.

 

La souscription pour mon recueil de poèmes a été une réussite. Et je suis toute fière de l'objet "livre" produit. La photo de couverture est mon oeuvre et je trouve les couleurs et le papier tout doux à l'oeil comme au toucher. C'est important aussi le toucher dans un livre. 

Le livre sera dans une quinzaine de jours de nouveau à la vente dans la librairie du site Bibliocratie. Si vous êtes tentés de vous l'offrir ou simplement de découvrir le site, voici le lien pour y accéder.

 

link

 

J'ai terminé la relecture et la correction d'un roman ainsi que celles de deux nouvelles pour participer à des concours.

Je vais essayer de publier le roman par souscription comme je l'ai fait pour le recueil de poèmes.

 

Voilà donc un petit billet pour donner de mes nouvelles aux membres de la communauté Les Croqueurs de mots et pour leur dire qu'il m'arrive souvent de penser aux échanges agréables que j'ai eus avec certains d'entre eux.

Je ne désespère pas, je reviendrai. Il me reste un an et demi avant de prendre ma retraite. pas plus. Le compte-à-rebours est lancé !

 

mon-livre-de-poemes-011.JPG

 

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 19:20

vacances2006 001-copie-1

 

Partirai-je, ne partirai-je pas ?

 

Elle est rangée depuis 5 ans maintenant et attend sagement. Qui ça ? Et bien ma tente bien sûr ! Depuis la mi-juillet, j'hésite. J'en meurs d'envie mais le temps cette année fait son intéressant ! Les très grosses chaleurs et le ciel d'un bleu très pur succèdent aux orages. Impressionnants les orages.

Pendant le mois de juillet, dans le Haut-Var, nous avons eu 15 après-midis avec éclairs, tonnerre et trombes d'eau ! C'est dire... Pas de conséquences désastreuses comme dans d'autres départements si ce n'est très localement pour certains agriculteurs. Cela me rend toujours triste de penser qu'une année de travail peut être anéantie ainsi. C'est terrible !

Météo France multiplie les alertes, souvent inutilement en ce qui concerne ma région en tous cas et puis... vlan, un orage monstrueux éclate qui n'était pas prévu.

Habituellement, j'aime bien les surprises, je fais partie de ces gens qui disent que les plus belles fêtes sont les fêtes imprévues mais là, ça commence à m'agacer un poil. C'est que j'avais des projets, moi ! Aller camper.

 

orage-10-juillet-2013-009.JPG montée de l'orage 10 juillet 2013 003

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Convenez que ce n'est pas le temps idéal !

Surtout quand on pense à la taille de ma tente !


Je n'ai pas l'intention d'aller très loin de chez moi. J'ai découvert un camping à la ferme qui a l'air très agréable à Saint-Martin-de-Brômes, petit village des Alpes de Haute-Provence.

 

Saint-Laurent-du-Verdon---Monpezat-12-juillet-2013-002.JPG

Heureusement, il y a eu de belles journées aussi en juillet ! J'ai pris cette photo lors d'une randonnée avec une amie.

 

En partant de chez moi, je dois d'abord traverser le plateau de Valencole, atteindre Riez, Allemagne-en-Provence et enfin Saint-Martin de Brômes. Il y a dans ce coin de merveilleux paysages, de tout petits villages pittoresques, des traces du passé un peu partout, et puis, le Verdon...

Je vais fuir la foule de Moustiers et des lacs. Mon but est de photographier tout ce qui attirera mon regard. Je ferai le tri au retour et vous aurez droit à un petit reportage ! Je veux aussi profiter des soirées pour retravailler des légendes de Provence que je souhaite conter. Trois jours donc mais trois jours bien remplis.

 

cartepays

 

J'ai emprunté cette image au site du camping où je veux planter ma tente. Pour les cartes, il est difficile de ne pas copier ....

Voici le lien du camping:  link

 

Finalement, je partirai. Départ demain matin, c'est décidé ! La météo semble favorable.


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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 22:35

jour de l'an et balade st julien 4 janv 024

 

 

Connaissez-vous le site Bibliocratie ?

 

L'idée est originale: il s'agit d'un site d'édition à compte de lecteurs.


Cet hiver, j'ai participé à un concours de nouvelles proposé par ce site. C'est ainsi que je l'ai découvert. Ma nouvelle a été sélectionnée par des lecteurs ainsi que onze autres nouvelles et elles ont été publiées de cette façon.


Je viens de renouveler l'expérience avec un recueil de mes poèmes. Il est proposé en souscription. Après avoir envoyé mes textes, j'ai reçu un devis. Il est apparu qu'il fallait que je vende au moins 50 livres pour financer cette édition. Au-delà, je ferai un petit bénéfice. Ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus, l'essentiel étant d'être lue. Mais c'est agréable aussi.

Les lecteurs ont accès à quelques pages et ils peuvent se faire une idée de l'ouvrage. Si cela les intéresse, ils doivent souscrire en ligne.

Je sais déjà que je devrais atteindre mon objectif car j'en ai déjà vendu 13 en deux jours et des amis vont souscrire. Mais j'ai pensé ce soir que cela vous tenterait peut-être aussi ...

Il n'y aura pas d'autre édition du recueil et il ne sera pas en vente en librairie. Alors si vous avez TOUJOURS rêvé d'avoir mes poèmes dans votre bibliothèque, c'est le moment ou jamais...

J'dis ça, j'dis rien !   


Voilà ! J'ai fait ma petite promo personnelle !

 

En automne, je proposerai un recueil de nouvelles. Je m'occupe actuellement des dernières corrections.

 

Pour ceux qui ne souhaitent pas faire fortune avec leurs écrits et qui n'ont pas envie d'envoyer leur manuscrit aux éditeurs et d'essuyer des refus, l'édition à compte de lecteurs est un moyen sympathique d'avoir à la fois le plaisir d'être lu et de tenir dans ses mains son bébé. Ceci sans avancer un centime.

Mais ils expliquent tout ça mieux que moi sur le site de Bibliocratie.

 

Peut-être serez-vous intéressés par le principe et irez-vous jeter un coup d'oeil sur le lien ci-dessous.

 

link

 

La souscription a été une réussite. Il y a même eu une réimpression. Le livre est maintenant en vente dans la rubrique "librairie" du même site.

Vous pouvez donc vous le procurer.

Bonne journée !


 


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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 08:00

 

le-defi

 

 

La toile se dévoile

 

"Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin..." Paul Eluard

 

Dimanche, fin d'après-midi. Le temps était toujours aussi poisseux. Il faisait chaud mais il pleuvait par intermittence. Il n'arrivait pas à s'éloigner de cette fenêtre. Il observait la rue. Les rares piétons se pressaient. Parfois, une voiture passait. Elle s'arrêtait au stop, il retenait son souffle, son coeur battaient la chamade. Elle redémarrait, un soupir lui échappait. Emma ne disait pas un mot. Seul, le bruit des pages qu'on tourne troublait le silence. Cela lui était insupportable. Il aurait préféré qu'elle pleure, qu'elle se lamente, qu'elle gémisse... Mais imperturbable, elle lisait.

Ils ne tarderont plus à arriver.

Maintenant qu'il le lui avait dit, il n'osait se retourner. Elle ne lui avait même pas répondu. Avait-elle seulement levé le nez de ce foutu livre qu'elle n'avait pas lâché de tout le weekend ? Il était prêt à parier que non.

Il savait que ce serait difficile mais il ne se doutait pas à quel point. Est-ce qu'elle se rendait compte de la situation? Il ne le savait pas. Elle n'avait montré aucune surprise. Elle avait juste sourit tristement et avait dit: "Bon, attendons". Puis elle s'était assise sur le lit, avait croisé les bras et s'était tue. Il avait vérifié la fermeture de la porte, avait poussé avec difficulté la petite armoire devant pour plus de sécurité. Plus tard, elle avait sorti le livre de son sac.

Il était certain qu'ils les retrouveraient. La seule chose qu'il ignorait, c'était quand. Et leur attente durait depuis vendredi soir. Et depuis vendredi soir, Emma lisait. Elle ne s'était interrompue que pour grignoter rapidement les casse-croûtes qu'il avait eu la présence d'esprit de préparer avant leur fuite. Elle avait dormi toutes les nuits aussi. Comment y était-elle arrivée ? Lui, avait tourné longtemps, s'était relevé, avait marché vers la fenêtre scrutant l'obscurité avant de se coucher à nouveau puis de se relever. Cent fois. Il fouillait l'ombre, traquant le moindre mouvement suspect. Ces types étaient implacables, il le savait. Mais qu'est-ce qu'il lui avait pris d'aller porter à la police la valise qu'ils lui avaient confiée à l'aéroport ?

Il avait eu peur voilà tout ! Et cela n'avait fait qu'empirer depuis. Le commissaire avait dit qu'il les protégerait mais il n'avait pas confiance. Alors, ils avaient fui. Et depuis ils se cachaient.

Il était retourné à la fenêtre. Il ne pleuvait plus. Un réverbère répandait une lumière glauque sur l'asphalte. Un bruit métallique avait retenti dans le silence de la nuit et il avait sursauté. Ce n'était qu'un chat qui fouillait les poubelles, il avait fait tomber une boîte de conserve. Elle roulait maintenant dans le caniveau. Il était retourné vers le lit. Il lui était impossible de se coucher. Emma dormait, lovée en boule sous la couverture, le visage détendu. Par moment il lui avait semblé qu'elle souriait. Où trouvait-elle cette force ? Était-elle complètement inconsciente du danger ? Tel un veilleur, il avait passé la fin de la nuit derrière les carreaux.

Au matin, il s'était étonné d'être encore en vie. Emma lui avait souri. "Bonjour mon amour ", avait-elle murmuré. Et elle n'avait plus ouvert la bouche. Depuis, elle lisait à genoux sur le parquet, le dossier d'une chaise en guise de pupitre.

Il jeta un rapide coup d'oeil par-dessus son épaule. Emma venait de tourner la page. Son visage lisse paraissait si jeune. Dire qu'ils allaient mourir et que c'était sa faute. Elle ne vit pas son regard consterné, elle était complètement absorbée par la lecture. Il retourna au spectacle de la rue. Un groupe de jeunes garçons remontait le trottoir en courant. Une moto marqua le stop. Une fourgonnette arrivait en sens inverse. La buée qu'il faisait en respirant rendait la vitre opaque. Il se déplaça légèrement. La camionnette se gara. Personne n'en descendit et il trouva cela étrange. Le motard fit demi-tour. Il sentit ses poils se dresser.

"Maintenant" pensa-t-il. Il appela Emma, elle posa le livre avec regret, s'approcha de la fenêtre à son tour et lui prit la main.

"Comment fais-tu pour rester aussi calme?" lui demanda-t-il.

"Avec toi, je n'ai peur de rien, mon amour" murmura-t-elle.

Au même moment, la portière latérale de la camionnette s'ouvrit et un homme en surgit une mitraillette à la main.

Il y eut un éclair blanc, un bruit assourdissant, la fenêtre vola en éclats. Il sentit le goût du sang dans sa bouche. Il n'eut pas le temps de voir Emma s'écrouler. Il n'eut le temps de rien. Il avait fini d'attendre derrière la fenêtre.

 

ob_bbd3e1_balthus-le-peintre-et-son-modele-1980-1981-huile-.jpg


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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 22:21

 

 

Pour mon retour, appel du Captain' Brunô... je tenais à y répondre. Je sais, je suis terriblement en retard...

Serai-je pardonnée ?

 

 

apres-l-orage-29-mai-2013-002.JPG

 

En attendant l'été

 

Nous l'aurait-on volé ?

Rayé du calendrier ?

Sans fin scruter les cieux,

Dire que c'est pas du jeu,

Lire dans les nuages,

N'avons-nous pas été sages ?

Inventer une danse

Pour qu'enfin il commence,

L'appeler, l'espérer et se désespérer

Implorer, et puis pester,

 

Et enfin, hier matin

kssss, kssss, kssss !!!

Première cigale

Il est arrivé !

 

dimanche 16 juin 2013 006

 

 

dimanche 16 juin 2013 026

 

La preuve en image !


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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 13:18

Presque un an d'absence sur mon blog !

Une éternité !

Pas le temps, pas l'envie, une autre vie.


Comme je l'avais annoncé l'année dernière, j'ai déménagé. Je suis maintenant à l'extrême nord du département du Var, à proximité des gorges du Verdon. Mon besoin d'espace, de nature et de silence y est, ô combien, amplement satisfait !

 

J'ai aussi changé de lieu de travail. Et tant que j'y étais, de niveau d'enseignement: fini les grands, je me charge des petits.

 

jour de l'an et balade st julien 4 janv 022


Le temps a passé une fois de plus à une vitesse folle. J'ai beaucoup travaillé mais j'ai aussi utilisé tout le temps libre à me promener, (re)découvrir le Haut-Var et les Alpes de Haute-Provence, photographier les paysages, lire, écrire et surtout, faire des rencontres. Je suis même devenue grand-mère une fois de plus d'une adorable petite Jade ! Ils sont quatre maintenant ces petits d'homme qui me prolongent.


Les gens sont ici adorables. La vie y est moins trépidante, plus douce. Je me suis fait plus de relations amicales en dix mois qu'en douze ans au bord de mer. Les gens se parlent, s'invitent, se proposent spontanément de se rendre service. Je suis dans mon élément. Dans ce village et les villages alentours, les relations humaines ont gardé une place prépondérante.

Cela m'a permis de reprendre des forces et de m'épanouir. Je me sens bien, très bien.

 

dimanche 17 fev 2013 destination vieux fox 024

Parce que mon fils m'a offert un bel appareil-photo, j'ai pu me remettre à cette ancienne passion. Je traque les vieilles portes et les porches, les fleurs, les insectes, le ciel et ses nuages, les traces de la vie autrefois... Quelques clichés sont réussis, pas tous loin de là ! Deux ont été sélectionnés pour une exposition. Petite fierté.

 

jour de l'an et balade st julien 4 janv 024Voici l'une de ces photos

 

 

Je ne suis plus allée slamer. Activité urbaine, le slam est absent ici. Toute à mon acclimatation, je n'ai pas éprouvé l'envie de prendre la route et de me rendre à Toulon. Je sais que ça reviendra. A l'approche de la soixantaine, je veux écouter autant que possible, mes envies. Ne plus me forcer. Juste savourer sans me faire violence.

J'ai même déserté les ateliers contes. Temps de pause et non infidélité. Là aussi, je reviendrai.

 

 

Si je n'ai pas publié sur mon blog, j'ai continué à écrire. Il me reste à relire et corriger un recueil de nouvelles et un autre de poèmes. Une d'entre elle a été sélectionnée dans un concours, puis publiée dans un recueil vendu par souscription. J'en suis heureuse. C'est drôle comme voir son nom dans un livre peut faire ressentir une petite fierté...

 

sur la route du Verdon 002

 

 

Je dois des excuses à tous les Croqueurs de mots: si je n'ai pas publié dans mon blog, je n'ai pas non plus visité vos blogs. Je dois donc vous redécouvrir les uns après les autres. Et je sais que ce sera avec plaisir.

 

Des projets plein la tête, quelques-uns en cours de réalisation, à l'heure du bilan de ma première année ici, je suis très satisfaite. Mon choix de changer de vie était le bon ! J'envisage même de m'y installer à l'heure de la retraite ! Mais ceci est une autre histoire et j'ai le temps d'y penser ! Quoique ...

 

 

Les quelques images publiées ne sont pas forcément jolies mais vous donneront une idée de mon nouvel environnement.




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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 17:24

transats plage

Nous aurions, côte à côte, savouré l'été naissant

 

Aujourd’hui, date anniversaire. 24 ans de silence. Et c’est comme si c’était hier… Bien sûr, depuis, j’ai ri, j’ai pleuré, j’ai aimé, j’ai espéré... Pourtant, j’aime la vie encore ! Oh oui, que je l’aime ! Mais tu n’es plus là, témoin privilégié. Toi qui seule savais… Grandir ensemble, crée des liens qui ne se dénouent  jamais. Tu étais la petite et j’étais la grande. Unies de délires communs et de fous rires, d’enfance et d’histoire partagée. Acoquinées, soudées, complices. Destinées à vieillir ensemble de près ou de loin. Peu importait. Ce que nous étions l’une pour l’autre supportait les distances.

Différentes mais complémentaires. La fragile n’est pas celle qu’on croit. Tu me donnais l’élan, je t’apportais la ténacité. Ce qu’on faisait, on le faisait. Et c’était bien fait. Je t’avais connue bébé, tu m’avais connue enfant et cela nous donnait le droit… le droit de dire qu’on n’était pas d’accord et de s’engueuler. Mais aussi le droit de téléphoner à minuit parce qu’on se sentait triste. Et l’autre, celle qu’on avait réveillée, et bien l’autre, elle écoutait, elle consolait. On ne raccrochait jamais sans avoir entendu l’écho d’un rire au bout du fil. On pouvait aussi s’annoncer à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit l’achat d’une petite robe, un amour naissant, une grossesse toute neuve qui nous comblait de joie… Et l’autre, comme nous, exultait !

Nous pouvions nous déchirer, nous pouvions partir en claquant la porte mais toujours, nous nous retrouvions. Colère pardonnée. C’était le temps d’avant. Le temps où tu étais là. Le temps de la complicité et du bonheur.

 

Et puis… la route... La route mangeuse d’hommes, dévoreuse de femmes, avide d’enfants...

 

 Je m’en souviens : ce soir-là, 1 juillet 1988, les grandes vacances commençaient. J’étais contente... Le téléphone a sonné... « Elle ne se réveillera plus jamais. »

Je n’oublie pas cette phrase terrible et la voix de papa….déchirante, ravagée. Voilà 24 ans qu’elle résonne dans ma mémoire, saccageant en un instant ce qui faisait nos vies. Tu ne t’es pas réveillée… Et je ne suis pas sûre que tu avais le droit de nous faire ça...


Il faudrait s’y résoudre, dire qu’on n’y peut rien, que c’était ton destin… Je ne le peux pas. Ce n’était pas écrit, cela ne se peut pas. C’est juste une belle saloperie !

Pas un jour sans que ton nom naisse sur mes lèvres et ce n’est pas triste. Tu m’accompagnes jour après jour, année après année. Je continue à te parler. Je te raconte mes secrets, mes joies, mes peines. Tu sais qui j’ai aimé, qui j’ai détesté. Tu n’ignores rien de ceux qui m’ont donné du bonheur et de ceux qui m’ont fait souffrir. Tu sais mes combats, mes espoirs, mes galères. Tu applaudis mes victoires.  Je me dis que tu mourrais tout à fait si les choses étaient autrement. Alors je parle de toi, souvent. A ceux qui te connaissaient, mais aussi aux autres.

 

Hier,  j’étais avec papa et maman. Ils ont vieilli tu sais… Depuis ton départ, la flamme espiègle au fond de leurs yeux a disparu. Comme d’habitude, nous avons un peu triché. Alors, la journée a été gaie.  Me voici donc fille unique. Je n’en guérirai pas. J’essaie pour compenser de vivre ce que tu ne vivras pas. Je le vis pour moi et puis pour toi. Car c’est bien toi la plus à plaindre. Ces années, c’est à toi qu’elles furent volées…  Il te restait tant à faire ! Tu n'as pas vu grandir ton fils, tu ne connaîtras jamais la joie d'être grand-mère, tu ne feras pas ces voyages qui te faisaient rêver... Tellement d'autres choses encore ne seront jamais tiennes.  D'un autre côté, tu as le privilège de ne pas vieillir. Pour nous qui t'aimons tant, tu restes avec ta longue silhouette et ton visage enfantin, la petite jeunette... T'en as du bol, tu vois... J'aimerais pouvoir me dire qu'un jour nous serons à nouveau réunies. Hélas, je n'espère pas te retrouver. J'ai essayé, tu sais, après ton départ, de croire à ces choses-là. Mais je n'ai pas réussi. Définitivement, je ne crois pas en l’au-delà. Alors, c’est ici et maintenant que je veux te faire vivre, encore un peu, par procuration…

 

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La poésie du jeudi - à ma poussière d'étoile

 

Nathalie, ma sœur, était aussi ma meilleure amie. Je ne crois pas me tromper en disant que j'étais pareillement la sienne. Le 1° juillet 1988, sur la route, à quelques kilomètres au sud de Madrid, sa vie s’est arrêtée. Elle avait 26 ans.


24 ans d’absence. Qui a dit que le temps guérissait tout ? On s’habitue, c’est tout !

Et puis, même ça, ce n’est pas vrai. On ne s’habitue pas du tout ! Elle me manque terriblement...


En ce jour anniversaire, j’avais envie de lui parler et de partager ces mots avec vous.


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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 08:00

    le-defi

 

ABC link à la barre nous a proposé le thème de "la personne" pour ce dernier jeudi poésie de la saison.

 

 

La personne,

toi,

moi,

nous,

les autres,

quelqu'un,

personne !

 

prévert

De Jacques Prévert, Quelqu'un

 

Un homme sort de chez lui

C'est très tôt le matin

C'est un homme qui est triste

Cela se voit sur sa figure

Soudain dans une boîte à ordures

Il voit un vieux Bottin Mondain

Quand on est triste on passe le temps

Et l'homme prend le Bottin

Le secoue un peu et le feuillette machinalement

Les choses sont comme elles sont

Cet homme si triste est triste parce qu'il s'appelle Ducon

Et il feuillette

Et il continue à feuilleter

Et il s'arrête

A la page du D

Et il regarde à la colonne des D-U du ...

Et son regard d'homme triste devient plus gai plus clair

Personne

Vraiment personne ne porte le même nom

Je suis le seul Ducon

Dit-il entre ses dents

Et il jette le livre s'époussette les mains

Et poursuit fièrement son petit bonhomme de chemin.

 

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Je vous souhaite à tous

un été plein de rêves, de joies, de sourires, de rencontres et de surprises,

d'histoires, de mots, de beaux moments d'écriture et de merveilleux moments de lecture,

Que vous soyez en vacances ou au travail,

à la maison ou ailleurs,

en ville ou à la campagne ...

 

Merci aux Croqueurs de mots pour tous les échanges et partages chaleureux de l'année qui s'est écoulée !

 

A BIENTÔT !

 

 

 


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